Lisez cet article en Anglais ici.
Alerte, spoiler !!!
Le commandement oublié est parmi les 5 premiers des dix commandements de Dieu donnés à Moïse et aux Israélites. C’est le numéro 4, <<se souvenir de jour du repos>>, le Sabbat.
Très cher Etre Humain Céleste,
En créant ce blog, je me suis donné une semaine pour le créer de zéro. J’ai dû acquérir des connaissances très éloignées de mon domaine d’expertise. Je suis diplômée de Biochimie, mais ici, j’ai du apprendre le codage, les plugins, le référencement, la conception Web, et j’en passe!
Le stress et l’excitation m’empêchèrent de dormir avant au moins 4h du matin la plupart des nuits de cette semaine. J’ai dû gérer les aspects techniques de la construction d’un site Web, de la création de contenu, de la conception d’une ligne de vêtements, etc. En plus de cela, je devais gérer ma routine quotidienne, c’est-à-dire mon travail, la page Instagram de TAG et ma vie de prière.
Inutile de dire que ce fut une semaine éprouvante. Au bout du 5ème jour, donc Vendredi soir, je ressemblais plus à un zombie qu’à une personne.
En me réveillant Samedi matin, Jour 6, j’étais enthousiasmée d’avoir enfin une journée entière pour travailler sur mon blog et atteindre mes objectifs. Mais c’est à ce moment précis que le Saint-Esprit me rappela le commandement oublié …
Cela m’a frappé fort.
Ce qui m’est venu à l’esprit était en fait un podcast que j’avais écouté (les anglophiles peuvent l’écouter ici). Chaque mot de celui-ci résonnait dans ma tête comme si je l’écoutais à nouveau. En ce samedi matin, je compris et pris conscience de ce commandement – consciente de ses implications et de son importance vitale.
Contenu de l'article
Le commandement oublié: s’arrêter
C’est un commandement auquel nous pensons à peine, ou alors auquel nous accordons moins d’importance qu’aux autres commandements, même lorsque nous le connaissons (malheureusement je parle par expérience).
Nous sommes habitués aux << Tu Ne Feras Point >> des dix commandements. Tu ne voleras point, tu ne tueras point, ne convoiteras point… D’ailleurs parfois, ils semblent étonnamment évidents. Ce qui est beaucoup moins évident, c’est de s’arrêter et de cesser toute activité.
Pardon!?
… j’y viens.
Donner vie à ce blog a été la première fois que j’ai pris la mesure de ce que signifie observer le sabbat.
<<Observez mon sabbat, le jour du repos>>
Le mot Sabbat en hébreu signifie “arrêter / s’arrêter”. Au sens propre.
Cela a été vu pour la première fois avec Dieu qui s’est arrêté de Son oeuvre le septième jour et — cela est important — se reposa (Genèse 2: 2).
Ensuite dans Exode 20: 8-11, Dieu le donna comme un commandement aux Israélites, Son peuple élu, les invitant à cesser leur travail, eux et tout ce qui leur appartenait, tout comme Lui-même l’avait fait.
Les Israélites devaient observer cela le septième jour de chaque semaine. Si c’était la saison des récoltes, ils récolteraient tous les jours sauf le septième jour. S’ils étaient des esclaves tous les jours de la semaine, le septième jour, ils s’arrêteraient et se reposeraient, mais surtout ils revenaient au même niveau que leurs maîtres. En gros, tout ce dont dépendait leur vie devait cesser le jour du sabbat, le jour du repos.
Et de la même manière que où Dieu contempla Son œuvre créatrice le septième jour dans Genèse 2: 2, les Israélites étaient appelés à adorer le Seignueur dans leurs tentes le jour du sabbat, tout en contemplant Ses œuvres dans leurs vies, et en se souvenant de Ses bienfaits.
Ainsi, le sabbat s’est avéré être non pas simplement le fait de s’arrêter, mais aussi de se reposer et de contempler Dieu.
Comme toutes les lois que Dieu donna aux enfants d’Israël, se souvenir et observer le sabbat était quelque chose propre à cette nation en ce temps. Nul autre peuple ne le pratiquait.
Alors, imaginez un voyageur traversant diverses villes à cette époque et remarquant à quel point elles s’affairent, puis en traversant une ville israélite rencontrent un calme et silence absolus, parfois percé par des hymnes et chants provenant de l’intérieur des tentes, chantés à Dieu. Pas d’agriculture, pas de marchands, personne qui puise de l’eau, aucun individu, ni de bétail errant, rien.
C’était l’un des rituels par lesquels Israël se consacrait en tant que nation sacerdotale au reste du monde.
Les implications du sabbat:
Pour Israël d’antan
De toute évidence, l’observation du sabbat pertubait leurs projets. Quoi qu’ils prévoyaient de faire, ils devaient incorporer le sabbat dans leurs emplois du temps. Si cela leur prenait 7 jours pour construire une maison, ils la feraient en 8 jours, car il était obligatoire de ne rien faire pendant une journée, le jour du repos.
Mais le but de cette perturbation était de faire écho à leur passé et à leur avenir. C’était une ordonnance établie pour leur donner de l’espoir en leur rappelant d’où ils venaient et où ils allaient.
De leur passé, cela leur rappelait:
–qui était leur Dieu. Le Seigneur, créateur du Ciel et de la Terre. Celui qui les délivre à bras étendu.
–qui ils étaient. Les descendants d’Abraham, le peuple élu de Dieu.
–quel était leur but. Être une nation de prêtres pour toutes les autres nations de la terre.
–quel était le centre de leurs vies. Le Seigneur, le seul pourvoyeur de tous leurs besoins.
Concernant leur avenir, cela leurs rappelaientt qu’un plus grand repos du sabbat finirait par arriver. Plus grand que le sabbat, qu’ils observaient déjà chaque semaine, donc tous les 7 jours; le sabbat observé chaque mois, via les 7 fêtes célébrées annuellement; le sabbat annuel, l’Année de Relâche, observée tous les 7 ans et celui observée l’année après tous les 7 × 7 ans, la 50e année, l’Année du Jubilé.
Cela fait beaucoup de jours infructueux planifiés dans une vie. Vous ne trouvez pas?
En fait, observer l’Année de Relâche signifiait ne rien faire pendant toute une année. Pour manger, ils ne devaient pas planter, pas désherber, pas moissonner, ni quoi que ce soit du genre. Tout comme au temps de la manne, il fallait manger ce qui “tombait de ciel”, ce qui signifiait dans cette situation manger ce qui poussait librement, au bon vouloir de la terre, et ce pendant une année entière. Même ceux qui n’étaient pas propriétaire d’un champ pouvaient librement ramasser ce que n’importe quelle terre produisait. Les dettes étaient annulées au cours de cette année et tous les crédits ramenés à zéro. Même les esclaves étaient affranchis pour de bon.
Pour l’Année du Jubilé, c’était le même rituel que l’Année de Relâche, mais deux années de suite, puisqu’ils devaient observer la 7ème Année de Relâche, plus l’année du Jubilé elle-même. Pour rendre les choses plus agaçantes – du moins ça dépend pour qui – en cette 50e année, chaque famille retournait dans la propriété de ses ancêtres. Si vous aviez tout perdu et viviez en tant qu’opprimé, alors pour vous c’était vraiment une année attendue. Parce que cela vous donnait l’opportunité de recommencer à zéro. Si toutefois vous prévoyiez de demeurer dans l’opulence tout au long de votre vie, cela allait vraiment être embêtant; parce que l’Année du Jubilé était un énorme bouton de réinitialisation.
Tous ces sabbats étaient un moyen de visualiser à quoi ressemblera ce plus grand repos auquel nous aussi nous aspirons aujourd’hui, un avant-goût du sabbat éternel.
Pour nous aujourd’hui
Il est tentant de penser qu’aujourd’hui nous observons le sabbat le dimanche parce que nous prenons une pause de nos activités hebdomadaires et allons à l’église en tant que chrétiens. Mais observer le sabbat est plus profond que cela. Vous n’êtes peut-être pas au bureau pour travailler un dimanche, mais vous travaillez peut-être à domicile ou réfléchissez à des stratégies pour votre boîte, tout en nettoyant le sol de votre maison. Par conséquent, vous travaillez toujours.
Bien sûr, nous ne sommes pas des Israélites de cette époque , donc nous ne sommes pas tenus d’observer le sabbat avec leur niveau de rigueur en comptant les jours, les mois, les années. Cependant, il est important de noter que comme leur sabbat ultime était l’Année du Jubilé, le nôtre est le sabbat que nous attendons avec impatience, le retour de Jésus.
Pour nous, observer le sabbat signifie lâcher prise. Pas d’abandonner ou renoncer, mais laisser nos luttes et nos inquiétudes à Dieu, et surtout prendre le temps de nous détendre car nous savons à Qui nous appartenons.
Pratiquer le repos est devenu une tâche difficile. Surtout dans une société où tout le monde est occupé par toujours plus d’activités. Cependant, dans nos emplois du temps noircis de besognes, nous ne devons pas d’oublier notre Seigneur, le seul soutien de nos vies. Nous devons nous souvenir du commandement oublié.
Vous devez prende du repos
Prendre le temps de se reposer, se détendre, fermer les yeux sur nos préoccupations et se focaliser sur Dieu n’est pas pratique. D’ailleurs, parfois c’est ennuyant.
Néanmoins, cela fait partie de notre adoration et c’est une bonne manière de nous offrir comme des sacrifices vivants à Dieu (Romains 12: 1). Plus encore, c’est obligatoire parce que reconnaître la souveraineté de Dieu sur nos vies est parmi les 5 premiers commandements dans les dix.
Psaumes 127:1-2
Si l’Eternel ne bâtit la maison,
en vain les bâtisseurs travaillent.
Si l’Eternel ne garde pas la ville,
en vain la sentinelle veille.
2 Oui, il est vain de vous lever très tôt et de vous coucher tard,
et de vous donner tant de peine pour gagner votre pain.
Car Dieu en donne autant à ceux qui lui sont chers pendant qu’ils dorment.
J’ai fait de ce samedi, Jour 6, mon sabbat, mon repos, en ce qui concerne l’établissement de mon blog. Cette action rendra-t-elle ce blog prospère? Je n’en ai aucune idée. Néanmoins, cela m’a amené un cran plus haut sur l’échelle de ma confiance envers Dieu.
Et vous? Quand avez-vous consciemment décidé de faire une pause? Quelles sont vos connaissances et votre expérience en ce qui concerne le commandement oublié: s’arrêter? N’hésitez pas à nous laisser vos commentaires ci-dessous.
À la vôtre !!