Par ces temps qui se rapprochent de plus en plus de l’apocalypse climatique, alimentaire et énergétique, le besoin d’adopter de nouveaux comportements se multiplient. Des termes comme durable, responsable, renouvelable, écologique, vert, ou encore naturel parsèment notre vocabulaire, promettant ainsi un éloignement de l’égoïsme humain légendaire et ouvrant la marche vers un monde plus inclusif, celui des citoyens de la terre.
Grâce aux générations X et Y, qui viennent à peine de comprendre qu’elles seront les plus à plaindre dans le futur, ces batailles écologiques sont plus intenses que jamais et déclinées sur une panoplie de formes : du tri, à la lutte anti-gaspi, en passant par l’utilisation de ressources renouvelables, c’est tout notre système de consommation qui s’en trouve chamboulé.
Bien que certains poursuivent cette cause par avarice, beaucoup le fond par une prise de conscience réelle pour un monde meilleur. Au regard de ceci, et au risque d’en choquer plus d’un, cette manière de penser n’est en aucun cas différente du moteur de la Bible : l’amour, le fait d’aimer son prochain plus exactement. Car peu importe l’échelle à laquelle nous adoptons des gestes citoyens, le but final de cette manœuvre planétaire est de vivre en harmonie, tous ensemble, et le plus longtemps possible sur notre boule bleue.
Le tandem nécessaire
Être un bon chrétien ne se résume pas à demeurer en prière, maitriser la Bible ou encore vivre des expériences extrasensorielles.
Si vous avez basé l’entièreté de votre foi sur la relation verticale qu’il y a entre vous et le Seigneur, alors vous vous trouvez en porte-à-faux face à la relation horizontale avec autrui. Et cela va sans dire, si vous basez vos croyances cette fois-ci sur les relations horizontales, donc humaines, vous ignoreriez 50 % de votre raison d’être. Car aimer son prochain est inhérent au fait d’aimer Dieu, l’on ne peut avoir l’un sans l’autre (1 Jean 4:20).
Montrer de l’intérêt et du respect pour autrui s’avère par conséquent indispensable quant à notre statut de Chrétien. Beaucoup de jeunes en occident l’ont démontré en manquant les cours du vendredi. Est-ce que c’était la chose à faire ? ça, c’est un autre débat. Mais pas besoin d’aller à de telles extrémités si vous ne vous en sentez pas capable. Vous pouvez simplement éviter de semer des détritus sur votre passage, bien utiliser les poubelles de votre immeuble, conduire avec souplesse, ou même s’engager carrément dans une association, pourquoi pas. En bref, les moyens ne manquent pas quand il s’agit de penser un peu aux autres et de les servir au mieux, à l’instar de Jésus (Marc 10:45).
Cher.e.s citoyen.ne.s du monde
Les écologistes diront qu’il n’y a point de petits gestes quand il s’agit de sauver la planète. Je renchéris en disant qu’il n’y a point de petits gestes quand il s’agit de démontrer que vous avez assimilé les fondamentaux de l’Évangile. Car agir pour les autres, y compris les autres de demain, c’est témoigner de l’amour. Et ça, Jésus aime bien.
